Les personnes qui vont participer aux offices célébrés dans les églises durant la semaine sainte n’ont pas à faire de méditations supplémentaires parce que cette participation suffit pour qu’elle me fasse rentrer dans cette semaine. Les semaines précédentes nous ont préparé pour cette semaine. Celui qui veut garder les méditations de prendre les quatre endroits : le cénacle, le jardin des oliviers, les tribunaux, le reniement de Pierre et la crucifixion. Cela jusqu’au jeudi. Ensuite qu’il revoie ces endroits dans les jours de la résurrection c’est-à- dire vendredi, samedi et dimanche. Une autre façon de vivre la prière est la présence devant une icône ou bien evant la croix. Le temps des efforts est terminé. C’est Jésus, qui fera l’effort et moi je récolte les fruits de la joie. Nous ne délimitons pas un temps pour cette prière, elle remplit toute la journée sainte. Une autre façon c’est de lire les quatre évangiles de la passion. Une nouvelle création La grâce dans la semaine sainte c’est la grâce de la nouvelle création. Une semaine de sept jours, les sept jours de la création à partir du dimanche jusqu’au samedi. Le sixième jour c’est-à-dire le vendredi c’est le jour de la création de l’homme et c’est le jour de la mort de Jésus. La mort de Jésus crée l’homme de nouveau. Le huitième jour est le dimanche, le jour de la résurrection, un jour en dehors de la semaine. Le jour de la résurrection est en dehors du temps, la sortie de l’homme et sa libération, il est maintenant en une nouvelle relation avec Dieu le Père. Par la résurrection de Jésus nous voyons un corps qui peut communiquer et qui peut aimer. Le nouveau corps est un corps capable de la tristesse parfaite dans les temps de tristesse et la joie parfaite dans les temps de joie. Ce corps nous est donné gratuitement de Dieu le Père. L’Évangile de Jean possède la mention de la lance qui nous rappelle la création d’Adam. Avec la résurrection je vis enfin cette parole qui m’invite à la vie, qui me dit « sois », la parole de la création qui me tire du néant à l’existence. Avec nouvelle vie dans ma vie je suis moi-même et non pas un autre et cette parole est capable de me créer de nouveau, libre, plein de vie. Personne ne pourra prendre ma place. Cette parole est un passage, un changement, une pâque. C’est un passage d’une vie à une autre. C’est la vie nouvelle dont nous parle Jésus. C’est le passage du néant à l’existence. Par la résurrection et le cheminement de Jésus, nous avons repris vie. Un passage dont le moyen est ma vie mes décision, ma volonté lorsqu’elle s’accorde au seigneur, aimer, servir révérer… pour faire éclater la grâce en moi Semaine 26 Naissance de L’église Cette semaine est aussi la fondation de l’Église, c’est le huitième jour. L’Église n’est pas seulement l’institution humaine. Quand nous pensons humainement, nous avons le droit à ce moment-là de critiquer et d’être gêné par les défauts de cette institution. Mais l’église fondamentalement est bien autre chose. C’est un groupe de personnes qui vivent selon leur appel, ce nom par lesquels Dieu Père les appelle à l’existence. Le suc du figuier, qui fait prendre le monde C’est donc un peuple qui veulent passe continuellement du néant à l’existence par le moyen des sacrements vécus en profondeur. L’Église c’est l’humanité qui vainc la mort. Nous ne sommes pas l’Église, mais nous devenons l’Église c’est-à-dire nous vaincrons la mort. Nos comportements sont marqués par le souvenir de la mort parce que nous avons peur d’être oublié, d’être perdu, c’est notre Notre grande horreur c’est- à-dire que notre « nom » disparaisse ou soit oublié. C’est pourquoi quand nous savons que nous avons un nom et qu’il ne s’efface pas devant Dieu, la mort de nous effraye plus. La mort s’est brisé par le Christ. C’est-à-dire que ce nom qui est notre être profond ne sera jamais oublié. Accordons notre vie. Nous avons recherché depuis des semaines concernant une décision précise. La décision que je cherche c’est mon « nom ». Les chemins et les décisions que je suis me donnent la joie lorsqu’ils me permettent de vivre selon mon « nom ». Ils me rendent triste quand je m’en égare. Chaque rencontre avec mon « nom » me donne la joie.
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