La résurrection renouvelle à la fois le corps, qui devient pleinement capable de communiquer la vie et l’amour divin, mais aussi le temps. Les temps derniers, les temps nouveaux ont commencé depuis la résurrection du Christ. Le premier « fils d’Adam » à traverser la mort.
La nouveauté de la résurrection
La première nouveauté après la résurrection c’est le corps de Jésus. Comme corps humain il est lieu de l’amour, de la communication. Dans la résurrection le corps de Jésus est totalement capable de vivre et de communiquer l’amour du Père. La deuxième nouveauté c’est l’entrée dans le temps nouveau. « Voici le jour que fit le seigneur » dit le psaume. Dans le temps nouveau que nous vivons nous sommes appelés maintenant à nous accorder à cette nouvelle présence du Christ. Modalités de présence du christ La première façon d’être en contact avec le corps de jésus, c’est de toucher le corps de Jésus de Nazareth. Cela nous est impossible maintenant. Le corps se définit par ce qui nous permet d’aimer et d’entrer en relation. Ce corps de Jésus de Nazareth n’est plus disponible maintenant. Quels sont les autres modes de présence du Christ après sa mort et sa résurrection ? Le ressuscité de différentes manières Nous avons premièrement donc le corps ressuscité. Ce corps on en fait l’expérience, quand on ressent la joie, quand on comprend l’écriture sans savoir comment. Paul en 1 Tim écrit « souviens-toi du seigneur Jésus » Souviens toi « zikr » c’est-à-dire « rendre présent », faire mémoire. Cela veut dire que nous ne somment pas prisonniers du temps présent. Nous avons en nous la capacité de « toucher » le corps du Christ sous cette forme par laquelle jésus est présent en nous. Comme les disciples d’Emmaüs, nous touchons le corps très saint quand notre cœur brûle en écoutant la parole. Ainsi nous comprenons que durant cette retraite nous n’avons pas jute « médité ». Cette méthode de méditation de l’écriture c’est entrer en contact avec le christ ressuscité. Qui est visible et invisible, qu’on reconnaît ou pas, qui marche avec nous quand nous sommes tristes… auprès de qui il nous faut insister pour qu’il vienne et fasse sa demeure en nous. Et enfin que nous reconnaissons à la fraction du pain. Comme le maître intérieur comme aimait à l’appeler saint Augustin. Le christ n’est pas derrière nous comme le corps de jésus de Nazareth. Il est aussi devant nous celui qui nous attend et nous appelle à poser des choix et à nous déterminer pour devenir ses disciples. Dans le corps eucharistique Deuxièmement Il y a le corps eucharistique, la présence eucharistique de jésus dans la célébration de l’eucharistie, et dans le pain et le vin consacrés. Nous ne communions pas dans le corps de Jésus de Nazareth, le même que celui que Thomas à touché… C’est le corps du eucharistique. Ce moyen de communication et d’amour qu’il a choisis avant de quitter ses amis. Le corps du christ en tant que sa capacité de communiquer avec nous de nous aimer dans nos faims et nos soifs les plus intimes. Le corps eucharistique de jésus nourrit le monde en nourrissant les croyants qui deviennent corps du christ qui se mettent au service des hommes. Ainsi nous devenons corps du christ en ce sens que nous devons le christ pour les gens vers qui nous sommes envoyés. L’église Le troisième type de présence du christ c’est l’église. L’église et le christ est un seul corps. Comme dans le mariage l’homme et la femme, le christ et l’église sont un. Elle est présence du christ dans le monde. L’église porte la puissance agissante du christ et dans ses sacrements et dans sa prédication. Elle porte le corps du christ qui continue sa mission. Pendant le discours de jésus avant la pâques chez Jean on voit Jésus qui donne naissance à l’église. Sur la croix, Jésus fait naître l’église dans le sang et l’eau. Le fils de l’église prend marie chez lui. Il y a aussi le don de l’esprit à la pentecôte. Ces scènes montrent que l’église est née du christ. Les sept sacrements sont ce que porte l’église. L’église porte les mots qui la condamnent… car elle porte l’évangile… qui montre toutes ses faiblesses. L’église sait qu’elle est pécheresse, mais elle sait qu’elle est une enveloppe d’agile qui porte le trésor de la vie divine. Elle se sait aimée, et pécheresse. C’est pourquoi nous avons la première semaine la médiation sur le péché, ainsi nous devenons membres de l’église. L’anti église : c’est celui qui dit « je n’ai pas de péché ». C’est pourquoi aimer le christ implique aimer l’église. Je peux critiquer certaines choses dans l’église, en souffrir, bien sûr et vouloir qu’elle se convertisse. Mais je ne peux pas ne pas aimer l’église. Dans ce qu’elle est au fond. l’écriture. Personne ne connaît le christ s’il ne connaît pas l’écriture. L’amour de la parole de Dieu écrite, et le respect pour le livre, ainsi que le la fidélité à le lire. Le livre de la bible c’est l’histoire de l’expérience de Dieu qu’on fait les auteurs inspirés. En lisant dans la foi je vois ma propre histoire. Cela me parle de l’histoire des hommes dans leur quête de l’union à Dieu et à cause de cela l’écriture parle de moi. Je monte sur les épaules des géants pour m’approcher de Dieu. Nous vivons bien sur des moments fondateurs de notre vie, des moments ou nous « sentons » la présence de Dieu. Nous avons conscience d’avoir une relation particulière avec Dieu. On peut se poser la question : que se passe t il entre ces moments de grace ? Sous quel mode est ce que le Seigneur reste présent dans notre vie. Eh bien il reste présent par le récit que nous faisons, c’est à dire dans notre mémoire. Et le récit de ces moments, comme les récits bibliques prolongent notre relation avec Lui. C’est cette meme présence dont parle l’écriture, cette mème présence qui ne nous quitte pas. Le sacrement du frère Le seigneur se rend présent aussi dans les autres. En particulier quand ils sont pauvres. Lorsqu’il ne peut rien donner car il est dans le besoin. C’est à travers lui que je peux me mettre en présence de Dieu. L’autre, le pauvre me sauve car il me provoque à l’amour, au soin, au don de moi. Jésus nous dit ce que vous avez fait à l’un de ces petits c’es à moi que vous le faites. Ce que le seigneur veut c’est que chacun de nos corps devienne « son corps », qui est présent qui aime qui manifeste la vie divine dans le monde. Je rencontre l’autre dans sa pauvreté et depuis ma propre pauvreté, car je suis du corps des pécheurs pardonnés. J’apporte celui dont je ne suis pas capable. Ce qui me dépasse, le trésor que je tiens dans mon vase d’argile. le temps présent L’homme a soif d’accomplissement ! d’être enfin en vérité. Le temps pour nous est difficile. Nous cherchons toujours à tuer le temps, par exemple par nos addictions quelles qu’elles soient, mais aussi dans la culpabilité, dans l’anxiété nous sommes partout sauf dans le temps présent. Du coup nous risquons d’avoir une spiritualité de l’évitement de la tentation. Les gens se protègent de la tentation, ils essayent de « se préserver » du monde… et ils y arrivent en vivant dans un guétho spirituel. La tentation ne peut y entrer, … mais la grâce non plus !!! Ils sont trop purs. Ils espèrent que le temps d’épreuve (la vie sur terre) se termine. Ils n’aiment pas le temps qui passe ils n’aiment pas leur vie… Mais le temps continue parce que Dieu le veut ! Celui qui veut être vraiment dans la foi, doit aimer le temps. C’est pourquoi nous devons combattre, d’un combat qui aime le temps. Tout homme a cette difficulté avec le temps. L’ennui, la culpabilité, l’anxiété… sont des idolâtries. Je veux du sensationnel ! C’est hors du temps, c’est du tout de suite… et Dieu est du côté du temps. La maturité humaine et affective est liée à l’acceptation du temps tel qu’il est, du processus lent et de la mort… l’absolutisme, c’est enfantin, adolescent, c’es beau… mais pas adulte. Dans la prière on voudrait souvent toucher le fruit tout de suite ou à chaque fois… or c’est un processus. On voudrait être pur chaste tout de suite … c’est archi faux… 1 cor 13, ce qui fait la valeur c’est l’amour… pas les exploits ni la grandeur. L’amour se vit dans un monde de mélange. L’amour aime le temps, il aime le fait qu’il y a besoin de temps pour arriver à la perfection. Ce n’est pas une spiritualité d’évènements, de sensationnel…, c’est dans le temps que grandit l’amour. C’est dans le temps présent dans le temps ordinaire que l’amour travaille. J’en ai fini avec les enseignements… pas qu’il n’y ait plus rien à dire… mais cela donne une vision globale de la vie. Je vous invite à reprendre et approfondir… bien sur.