Seigneur, que je goûte à la Joie de ta vie

Dance cette deuxième étape de notre retraite en ligne, nous allons méditer sur ce qui fait notre Joie. La promesse de Dieu pour toi, et pour chacun, c’est qu’en orientant ta vie vers Lui, tu trouveras une joie profonde. Comme créateur, il t’a fait(e) pour l’amour, le don et la joie. C’est la clé de notre existence.

Trouve la joie C’est notre thème de la semaine

Une promesse

La promesse du seigneur pour toi dans cette retraite c’est l’arrivée dans ta vie d’une joie profonde. Car, vois tu, l’homme est triste. Je ne veux pas parler de la tristesse qui se manifeste dans notre vie lorsque nous perdons un être aimé ou que nous sommes déçus… Je veux parler de ce que l’homme ressent quand il est convaincu que sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Lorsque nous disons « si seulement… » : «si mes parents étaient différents », «  si mon environnement était différent » si seulement j’avais agi autrement… « si seulement » est un signe de cette tristesse. Cela signifie que notre vie telle qu’elle est actuellement ne me convient pas. Et c’est de cette tristesse que sortent les mauvaises actions. Nous voyons dans la Bible que la violence, le mensonge ou la convoitise ont leur racine dans cette tristesse. Au lieu de passer du temps à combler les lacunes en essayant de corriger nos défauts de comportement, durant cette retraite nous allons aller dans la profondeur et travailler sur la source de cette tristesse.

Trouver la joie de vivre ta vie

La joie dont je parle n’est pas « le rire », ou « la fête », ce n’est pas seulement l’absence de tristesse. Cela ne signifie pas non plus que tu ne pleureras plus jamais ! Cette joie c’est la conviction et l’expérience, que ta vie vaut la peine d’être vécue. Dans l’écriture Job passe de la tristesse à la joie. Au début du livre il maudit le jour de sa naissance. C’est après avoir rencontré Dieu qu’il retrouve la joie de vivre. C’est la rencontre de Dieu qui fait passer l’homme de l’état de « rejet de soi » à l’acceptation puis à l’allégresse devant le don de la vie. Rien d’autre ne peut faire passer l’homme de la tristesse à la joie : ni les dogmes, ni l’ascèse, ni le culte, ni les distractions… Le remède c’est l’expérience de Dieu et la rencontre avec Lui. C’est le but de ces exercices : ils nous aident à vivre cette transformation intérieure.

La rencontre de Dieu dans les exercices

Tu vas faire l’expérience (ou tu sais déjà) que l’exercice est parfois facile et agréable et … parfois difficile et pénible. Mais note bien : Les exercices sont toujours utiles même s’ils sont très difficiles. Car la chose la plus importante pour ta retraite est la persévérance. Cependant tu n’es pas obligé de méditer tous les textes proposés. L’important : c’est de goûter, de sentir intérieurement et de passer du temps avec la Parole de Dieu. Cette parole est vivante et elle sait comment travailler en toi.

Le Seigneur vient à ta rencontre

La prière n’est pas une activité parmi d’autres. Quand nous pensons comme ça, nous tombons dans la prière « païenne ». C’est comme si nous prions pour obtenir un résultat ; pour satisfaire une divinité afin d’obtenir d’elle des faveurs. Nous faisons l’effort et nous ne trouvons aucun résultat ou alors un résultat contraire a ce que nous attendons. Par exemple nous pensons que « si je prie bien, je vais trouver la paix intérieure ». Et lorsque nous ressentons la sécheresse (ce qui arrive forcément) alors nous abandonnons. C’est à ce moment-là que s’installent en nous les mauvaises habitudes, les dépendances et les distractions qui polluent notre vie intérieure. Ce désespoir vient de cette relation de type « commerciale » que j’appelle « prière païenne ». A l’inverse, le fruit de cette retraite c’est de trouver une source vivante en nous qui va désamorcer le piège de la prière « païenne ».

Quand nous sommes en présence de quelqu’un qui nous aime, nous découvrons que nous commençons à aimer notre propre vie. Nous ressentons cette vie quand nous sommes devant quelqu’un qui nous bénit, qui nous dit que « tu es important ». C’est parce que nous nous sentons aimés que nous découvrons que nous avons de l’importance pour Lui, que nous commençons à nous aimer nous-même.  Lorsque la parole de Dieu crée l’univers, tout se passe comme si au plus profond de chaque être il y a ce mot de Dieu, cette parole qui dit à chacun « sois » « existe » « devient ».

Cette semaine, ce qui importe, c’est de réfléchir sur ce Dieu Créateur afin que tu découvres que tu es le sujet d’un amour spécial de Dieu. Peut-être faudra-t-il un peu de temps pour que se taisent les « autres voix ». De toute façon, tu as un choix à faire : ou bien attendre que les conditions soient bonnes (et le seront-elles un jour ?) ou bien de faire l’expérience du Dieu de la Bible qui marche avec toi maintenant. Jésus te dit « qui entend et croit à mes paroles est comme un homme qui bâtit sa propre maison sur le rocher, et les tempêtes sont venues et il est resté constant ». Le Christ n’a pas promis qu’il n’y aurait pas de tempêtes, mais que la maison ne tomberait pas. 

Bonne semaine

Si tu galères avec la prière, tu n’es pas seul (e)