La méfiance envers Dieu racine de notre péché
La Bible nous dit que la cause du péché est la méfiance qui réside dans nos cœurs. Le but de cette étape de la retraite est de découvrir cette méfiance en nous et de l’affronter avec sagesse et non à coup de volonté. Avec la sagesse et l’humilité du Christ. Dans les semaines qui viennent, nous examinerons les ténèbres et la cruauté dans nos cœurs. L’Église nous enseigne qu’il n’y a pas moyen de marcher avec le Seigneur sans voir mon péché. Alors que je m’accroche à la main de mon Sauveur. Parce que si je lâche la main de Dieu et que je regarde seul mon péché, je suis en danger de désespoir. La relation de confiance oblige Abraham, par exemple, à quitter sa terre et son clan. La peur la plus profonde dans notre vie c’est que soyons oubliés. Cette horreur nous pousse à nous efforcer d’être importants et indispensables pour les autres afin de ne pas être oubliés. D’où la peur, la jalousie et la violence envers les autres, et enfin l’endurcissement. Aucun être humain n’est mauvais par nature, puisque c’est Dieu qui nous a fait.
Un combat qui a lieu dans nos pensées
Notre combat n’est pas contre nous-même, mais contre l’esprit du monde. Ce combat a lieu dans nos pensées. La Bible mentionne cette voix ou ces pensées dans le deuxième chapitre du livre de la Genèse. Il compare cette voix à un serpent qui semble dire à Adam ou Ève: “Dieu pense que vous n’êtes pas dignes.” Cette histoire se poursuit dans la Genèse dans l’histoire de Caïn et Abel, qui est une histoire de comparaison entre deux frères: La fraternité dans la Bible est blessée par la comparaison et la jalousie. Le nom Caïn signifie «Ce que j’ai acquis du Seigneur» et le nom d’Abel est «comme de la fumée»; Dieu ne traite pas Cain et Abel de la même façon. Il montre des signes de bienveillance à Abel alors qu’Il parle avec Caïn quand il est triste et en colère, il lui montre que le péché est accroupi comme une bête sauvage prête à le dévorer. Le texte nous dit ensuite que Caïn “a sauté” sur Abel, se transformant lui-même en un animal qui attaque son frère et le tue.
Une passion qui nous aveugle et fait de nous l’ennemi de notre frère
Ceci est similaire à la parabole du fils prodigue. Le langage de l’amour entre Dieu et chacun est très personnel. J’ai un problème avec mon frère parce que je ne suis pas satisfait du langage d’amour qu’utilise le père avec moi. Je veux aussi avoir pour moi le type d’amour que Dieu montre à mon frère. Plus fort encore, je ne supporte pas qu’il y ait un autre que moi qui « profite » de l’amour du Père. C’est une fausse idée qui est entrée dans le cœur du jeune fils (le père ne m’aime pas) et du fils aîné (il me vole), qui fait de l’homme un animal qui attaque son frère. La réponse du père à ce mensonge, c’est la croix de Jésus. Dans la lettre aux Romains 8/32: “Celui qui n’a pas épargné son fils, mais qui l’a donné pour nous tous, comment ne nous donne-t-il pas tout avec lui?” Avec la croix du Christ, Dieu dit à l’homme que « tout ce qui est à moi est à toi ». « Pourquoi regardes-tu ton frère? » … et la méfiance entre toujours dans nos cœurs. Cette méfiance, devient colère et nous pousse à dominer les autres. Nous aimons l’autre à condition de pouvoir contrôler. C’est parce qu’il sait cela que le serpent dit Adam et Eve: « Vous devenez comme les dieux c’est-à-dire vous devenez le centre de l’univers ».